Journées Micro-Drones 2003

Trophée

Les gagnants du second trophée microdrone : Sébastien Gravit (modéliste), Harald QUIX, Bernt JUNKER, Christian WILHELM (RWTH Aachen), Philippe BATAILLE, Patrice BRISSET, Antoine DROUIN, Matthieu SCHERRER, (SUPAERO - ENAC - STNA)

[ Epreuve de vol stationnaire | Epreuve de vol d'avancement | Epreuve de vol autonome ]


Epreuve 1 : vol stationnaire

Cette épreuve a pour but de démontrer les capacités d'observation des microdrones en vol stationnaire. Les 3 cibles représentant des fenêtres le long d'une façade, les drones doivent pouvoir s'approcher de ces fenêtres et distinguer la scène située à l'intérieur du bâtiment. Cette scène est figurée par la traditionnelle planche de l'opticien en format A4.

Cette année, on notera le grand nombre de prototypes équipés de caméras avec un effort remarqué sur la liaison HF et la qualité de
l'image retransmise au sol (notamment pour les engins de Sébastien GRAVIT et de Dominique BERNARD). Par rapport à l'an dernier, les
caractères retransmis sont nets exceptés pour les plus petites lignes. La difficulté de l'épreuve a été illustrée par la collision
en vol de l'Air'Cam dans sa phase de vol stationnaire trop près des cibles. On notera la créativité de plusieurs équipes avec le concept
d'aérostat à l'Hélium, un modèle quadri-rotor d'une remarquable stabilité (modèle X4 de Pascal Zunino) et de nombreux micro engins
mettant en oeuvre des techniques de miniaturisation inédites : le micro-hélicoptère Odonate de Jean-Claude PESCE, entièrement réalisé en fibres de carbone, le micro hélicoptère Helium de 16,4 g,ou l'avion Jiglet de Jean-Louis COURAL de moins de 20 grammes avec récepteur de conception maison. On peut également citer la liaison infrarouge Bluetooth du C4 (Jean-Christophe ZUFFEREY) ainsi que de nombreuses innovations dans les domaines des micro-servos et des micro mécanismes (actuateurs magnétiques notamment).

Extraits du règlement :

"Trois cibles, (...) sont placées le long d'un mur (à moins de 10 m de hauteur). Chaque cible contient un planche de l'opticien, invisible du sol, à détecter par le microdrone au cours du vol. La capacité de décollage et d'atterrissage vertical est requise pour cette épreuve."

Résultats de l'épreuve


Epreuve 2 : vol d'avancement

Cette épreuve a pour but de mettre en valeur les capacités de miniaturisation d'un engin radio-commandé avec caméra embarquée. L'épreuve se déroule en extérieur le long d'un triangle de 100 m de côté. Une cible (planche de l'opticien en format A1-A2) est placée le long de ce triangle et doit être observée par le micro-drone.

Notons que cette année, tous les micro-drones présentés étaient équipés d'une caméra et d'un émetteur HF embarqué. Le jury a été
particulièrement vigilant sur la réalisation de la mission d'observation ainsi que sur la facilité de mise en oeuvre du système.
La cible reste très difficile à observer car les engins présentés se déplacent relativement vite le long du parcours. Pour la première
fois cette année, un hélicoptère a tenté de réaliser la mission. On notera tout particulièrement les progrès réalisés au niveau de
la qualité des images transmises (usage de caméras à haute résolution, amélioration de la puissance des émetteurs).
Les performances les plus remarquables ont été réalisées par les micro-drones de l'Université de Aachen (le MAV25 dont la géométrie
n'est pas sans rappeler le fameux Black Widow américain) ainsi que par le Minus-Kiool (lauréat 2002) et le Plaster.
On notera également la qualité des vols réalisés avec des engins légèrement plus grands tels que le Pégase50 , le Papillon ou le Eagle.

Extraits du règlement :

"Le micro-drone doit voler pendant 2 minutes minimum le long d'un triangle de 100m de côté avec une charge utile de 10 grammes. Le triangle est situé à 20 m de la zone de contrôle (...) Une planche de l'opticien entourée par une clôture de 2 mètres de hauteur est placée le long du parcours pour évaluer la capacité du micro-drone à identifier une cible et à réaliser une vidéo-transmission en temps réel.

Résultats de l'épreuve


Epreuve 3 : vol autonome

Cette épreuve s'est tenue pour la première fois en 2003 avec pas moins de 4 équipes en lice. La mission consistait à rallier
4 points GPS formant un carré de 300 m de côté et dont les coordonnées avaient été fournies à l'avance. Une cible, placée
le long du parcours devait être repérée et localisée.

Pour cette épreuve, étant donné la difficulté de miniaturisation d'un pilote automatique, la contrainte de taille a été relâchée
à 150 cm. Le lauréat de cette épreuve est cette année le Twinstar de l'équipe Paparazzi, seul mini-drone à avoir assuré la
retransmission en temps réel de la trajectoire. Toutes les équipes engagées ont réalisé des engins à fort potentiels de
développement avec un calculateur embarqué et de véritables centrales d'attitude malgré les fortes contraintes de poids.
Cette épreuve de vol autonome restera dans les mémoires la grande nouveauté de l'édition 2003 du Trophée Micro-Drones.
Les formidables progrès réalisés par les différentes équipes en matière de miniaturisation et d'automatisation du vol
laissent présager des drones autonomes de moins de 70 cm dès l'année prochaine.

Extraits du règlement :

"Le micro-drone doit suivre en vol autonome une route définie par un carré de 300 mètres de côté. Les coordonnées GPS des quatre sommets du carré sont fournis à l'avance (cf. site des Journées Micro-Drones). Les concurrents doivent fournir une image claire de la cible et ses coordonnées GPS."

 

Le plan de vol :

Les coordonnées des points GPS

Résultats de l'épreuve